Titre : |
Pourquoi le Bresil? |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Christine Angot, Auteur |
Editeur : |
Éditons Stock |
Année de publication : |
2002 |
Importance : |
222 p. |
Format : |
21 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-234-05521-6 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
Roman |
Résumé : |
Histoire de dépression et de postdépression. Histoire d'amour, ou plutôt de postamour ! L'auteur-narrateur (Christine Angot elle-même, livrée sans fard) traîne sa petite quarantaine au moment où s'est achevé Quitter la ville, en 2000, trimbale son mal-être à Montpellier. Dans l'été, sa fille Léonore file pour quatre mois au Texas avec son père. Elle se retrouve alors seule, s'installe dans un petit appartement parisien près du Cirque d'Hiver et se prépare à la parution de son livre, égrenant des occupations d'écrivain plongé en plein désœuvrement, en quête d'amour en même temps que désespérée de l'amour, heurtée contre le vide de l'existence depuis trop longtemps, nourrie au Lexomil et au Spasmine… Autant d'actions et de réactions qui ont partie liée avec les ratages d'une vie seulement illuminée par une éphémère réussite littéraire. Quitter la ville est alors l'occasion de manifestations, de promotions, de rencontres. Lecture au théâtre de la Colline, Bouillon de culture avec Bernard Pivot, interviews… C'est dans ces conditions et dans cet état qu'elle rencontre Pierre-Louis Rozynès, rédacteur en chef de Livres Hebdo. Soit une histoire d'amour au coin d'un hebdomadaire…
Pourquoi le Brésil ? est ainsi l'histoire de cette rencontre vite muée en amour passionnel, avec son chapelet de hasard, d'attente, de foi, de certitude, de sentiment voué à un homme qui refléterait le Brésil, "parce que c'est un pays dont la richesse est dans l'avenir", comme disait le père de l'auteur, Pierre Angot. La passion sera sulfureuse, violente… Témoignage intime et personnel (à l'instar de ses précédents textes), avec sa part de réel et ses parts cachées (Christine Angot ne livre que ce qu'elle veut bien). Pourquoi le Brésil ? se lit comme une intrusion dans la vie de l'auteur (où se bousculent Beigbeder, Ardisson et autres ténors de la critique), tiraillée par ses fragilités, gouvernée par les espoirs. Christine Angot marque une page de plus dans le genre littéraire. On aimerait aussi (et enfin) qu'elle s'abandonne parfois à la fiction. --Céline Darner |
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