Détail de l'éditeur
|
Documents disponibles chez cet éditeur (7)
Affiner la recherche
En attendant Godot / Samuel Beckett
Titre : En attendant Godot Type de document : texte imprimé Auteurs : Samuel Beckett, Auteur Editeur : Les Éditions de minuit Année de publication : 1952 Importance : 134 p. Format : 17 cm. ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7073-0148-2 Langues : Français (fre) Résumé : L'attente comprend deux phases, l'ennui et l'angoisse. La pièce comprend donc deux actes, l'un grotesque, l'autre grave. Préoccupé de peu de choses hormis ses chaussures, la perspective de se pendre au seul arbre qui rompt la monotonie du paysage et Vladimir, son compagnon d'infortune, Estragon attend. Il attend Godot comme un sauveur. Mais pas plus que Vladimir, il ne connaît Godot. Aucun ne sait au juste de quoi ce mystérieux personnage doit les sauver, si ce n'est peut-être, justement, de l'horrible attente. Liés par un étrange rapport de force et de tendresse, ils se haranguent l'un et l'autre et s'affublent de surnoms ridicules. Outre que ces diminutifs suggèrent que Godot pourrait bien être une synthèse qui ne se réalisera qu'au prix d'un anéantissement, Didi et Gogo portent en leur sein la répétition, tout comme le discours de Lucky, disque rayé qui figure le piétinement incessant auquel se réduit toute tentative de production de sens. Cette pièce composée en 1952, quinze ans avant que Beckett ne soit couronné par le prix Nobel de littérature, est un tour de force qui démontre les profondeurs que peut atteindre un langage en apparence absurde. --Sana Tang-Léopold Wauters Réservation
Réserver ce document
Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 716 842 BEC Livre Bibliothèque principale Littérature française Disponible Cinéma / Tanguy Viel
Titre : Cinéma Type de document : texte imprimé Auteurs : Tanguy Viel, Auteur Editeur : Les Éditions de minuit Année de publication : 1999 Importance : 124 p. Format : 18 cm. ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7073-1670-7 Langues : Français (fre) Mots-clés : Roman Résumé : Cinéma est le deuxième roman de ce jeune auteur français, après Black Note en 1998 qui fut salué par la critique. Ecrit à la première personne par un narrateur qui se présente en tant que tel, ce livre est remarquable de concision, écrit dans un style épuré et dynamique. Réduit à parler d'un seul film, un même film qu'il a vu d'innombrables fois, ce narrateur a noté toutes les remarques et commentaires à son sujet dans un cahier tenu quotidiennement. Rongé par ces images, son existence ressemble à ce carnet de notes, tous ses goûts, faits, gestes et jugements découlant de ce fameux film. Ayant fait table rase d'un passé qu'il confond avec ce film, ce livre et son narrateur ressemblent au Livre De Monelledu méconnu Marcel Schwob. Axée autour de ce film, son existence ne dépend que de lui. "A vrai dire, sa vie ne tient qu'à un film" écrit en résumé Tanguy Viel pour décrire cette histoire d'une vie monomaniaque. Le final reste en suspens comme dans un film donc. --Florent Mazzoleni Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire Fin de partie / Samuel Beckett
Titre : Fin de partie Type de document : texte imprimé Auteurs : Samuel Beckett, Auteur Editeur : Les Éditions de minuit Année de publication : 1957 Collection : Théâtre Importance : 110 p. Format : 18 cm. ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7073-0070-6 Langues : Français (fre) Mots-clés : Théâtre Résumé : Dans Fin de partie il y a déjà cette notion d'immobilité, cette notion d'enfouissement. Le personnage principal est dans un fauteuil, il est infirme et aveugle, et tous les mouvements qu'il peut faire c'est sur son fauteuil roulant, poussé par un domestique, peut-être un fils adoptif, qui est lui-même assez malade, mal en point, qui marche difficilement. Et ce vieillard a ses parents encore, qui sont dans des poubelles, son père et sa mère qu'on voit de temps en temps apparaître et qui ont un très charmant dialogue d'amour. Nous voyons deux êtres qui se déchirent, qui jouent une partie comme une partie d'échecs et ils marquent des points, l'un après l'autre, mais celui qui peut bouger a peut-être une plus grande chance de s'en tirer, seulement ils sont liés, organiquement, par une espèce de tendresse qui s'exprime avec beaucoup de haine, de sarcasme, et par tout un jeu. Par conséquent, il y a dans cette pièce - qui est à un niveau théâtral absolument direct, où il n'y a pas d'immense symbole à cher-cher, où le style est d'une absolue simplicité -, il y a cette espèce de jeu qu'ils se font l'un à l'autre, et qui se termine aussi d'une façon ambiguë parce que le suspense dérisoire de la pièce, s'il y a suspense, c'est ce fils Clov, partira-t-il ou non ? Et on ne le sait pas jusqu'à la fin. Je dois dire aussi que c'est une pièce comique. Les exégètes de Beckett parlent d'un " message ", d'une espèce de chose comme ça. Ils oublient de dire le principal, c'est que c'est une chose qui est une découverte du langage, de faire exploser un langage très quotidien. Il n'y a pas de littérature plaquée, absolument pas. Faire exploser un langage quotidien où chaque chose est à la fois comique et tragique. (Roger Blin) Réservation
Réserver ce document
Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 719 842 BEC Livre Bibliothèque principale Littérature française Disponible Je m'en vais - Prix Goncourt 1999 / Jean Echenoz
Titre : Je m'en vais - Prix Goncourt 1999 Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean Echenoz, Auteur Editeur : Les Éditions de minuit Année de publication : 2001 Importance : 250 p. Format : 18 cm. ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7073-1771-1 Note générale : Une fois que l'on a parcouru les premières lignes de ce roman, il est impossible de s'en échapper et de laisser là son héros désabusé et si attachant, en quête d'absolu, mais de quel absolu ? Une collection d'objets paléobaleiniers, une femme qui voudra bien vivre avec lui, un sens à sa vie ? Construit comme un roman policier, comme un conte doux-amer, ce récit nous conduit à un dénouement heureux et étonnant, auprès d'un mort pas si mort que ça, à travers la banquise polaire et une description sans complaisance du milieu de l'art et des galeries. Langues : Français (fre) Mots-clés : Roman Résumé : Comme souvent dans le roman contemporain, le résumé de l'intrigue donne une faible idée de l'affaire. Disons qu'il s'agit d'un roman d'aventures doublé d'un polar. Ferrer, le héros, en instance de divorce, est un assez beau gosse (on ne le vérifie qu'à la fin, mais on l'a deviné tout de suite). Galeriste, il fait dans le post-Duchamp, vend des lubies et des gadgets. Mais c'est la crise, les dettes. En filigrane du roman d’aventures, Jean Echenoz dresse un tableau cocasse du milieu de l'art. Fric et chiqué, bobards. Ferrer campe un quidam assez grandiose, côté femmes. Il excelle. II ouvre le bec. Elles tombent. Laurence. Victoire, Bérangère, Sonia. Hélène. Les prénoms sont importants car assortis de portraits rapides et suggestifs. Identité bien épinglée. Or, une des réussites du roman tient à cette question de l'identité. Hélène, l'ultime amante, est difficile à définir par exemple... Mais Delahaye, le collaborateur direct de Ferrer, lui, trimballe une dégaine impayable... Tout cela devrait nous inviter à la méfiance. Cette insistance sur les vêtements, visage... Réservation
Réserver ce document
Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 992 843 ECH Livre Bibliothèque principale Littérature française Disponible Jérôme Lindon / Jean Echenoz
Titre : Jérôme Lindon Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean Echenoz, Auteur Editeur : Les Éditions de minuit Année de publication : 2001 Importance : 63 p. Format : 18 cm. ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7073-1774-2 Langues : Français (fre) Mots-clés : Livre de référence Résumé : Un auteur brossant le portrait de son éditeur ! Dans l'histoire de la littérature, on trouvera rarement pareils exemples. Quoiqu'il s'agisse plutôt ici de la rencontre d'un auteur avec son éditeur et non véritablement d'un portrait de ce dernier (comme pourrait l'indiquer le titre de l'ouvrage). Le Jérôme Lindon par Jean Echenoz rapporte en effet les relations entre l'un et l'autre, établies sur une vingtaine d'années. Des relations nées au début de l'année 1979, quand l'écrivain, après avoir essuyé les refus de tous les éditeurs parisiens, voit accepter son premier roman par le directeur des Éditions de Minuit. La toute première rencontre sera brève, entre un éditeur enthousiaste et un auteur intimidé.
Au fil des mois, des années, chacun gardant son rang, les rapports iront se rapprochant, à l'occasion d'un déjeuner au Sybarite, de conversations autour de Robbe-Grillet, de Claude Simon, de Duras, menées dans l'étroit escalier de la maison d'édition, haut et mince comme son patron. Ce premier roman passera inaperçu. Il faudra attendre le refus du suivant et la publication de Cherokee récompensé par le prix Femina pour que Jean Echenoz "fasse sa place en littérature". Cette place a évidemment peu d'importance dans cet ouvrage pudique, quand bien même l'écrivain sera couronné en 1999 du prix Goncourt pour Je m'en vais. Jean Echenoz masque ici son émotion pour mieux parler de Jérôme Lindon. Et d'apprendre ainsi que l'éditeur aime changer le titre des manuscrits, qu'il préfère le singulier au pluriel, qu'il a horreur des états d'âme, qu'il n'est pas un "père substitutif, confesseur ou thérapeute" mais demeure terriblement attaché à ses auteurs. Tout l'intérêt de ce petit recueil réside justement dans la pudeur. Celle de l'auteur, celle de l'écriture, dans ces à-côtés de l'histoire d'une rencontre, d'une relation peu ordinaire, entre un écrivain et l'une des grandes figures de l'édition, disparue au printemps 2001.
Réservation
Réserver ce document
Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 1277 848.08 ECH Livre Bibliothèque principale Littérature internationale Disponible Renard et la Boussole (Le) / Robert Pinget
PermalinkTêtes-mortes / Samuel Beckett
Permalink