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Je m'en vais - Prix Goncourt 1999 / Jean Echenoz
Titre : Je m'en vais - Prix Goncourt 1999 Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean Echenoz, Auteur Editeur : Les Éditions de minuit Année de publication : 2001 Importance : 250 p. Format : 18 cm. ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7073-1771-1 Note générale : Une fois que l'on a parcouru les premières lignes de ce roman, il est impossible de s'en échapper et de laisser là son héros désabusé et si attachant, en quête d'absolu, mais de quel absolu ? Une collection d'objets paléobaleiniers, une femme qui voudra bien vivre avec lui, un sens à sa vie ? Construit comme un roman policier, comme un conte doux-amer, ce récit nous conduit à un dénouement heureux et étonnant, auprès d'un mort pas si mort que ça, à travers la banquise polaire et une description sans complaisance du milieu de l'art et des galeries. Langues : Français (fre) Mots-clés : Roman Résumé : Comme souvent dans le roman contemporain, le résumé de l'intrigue donne une faible idée de l'affaire. Disons qu'il s'agit d'un roman d'aventures doublé d'un polar. Ferrer, le héros, en instance de divorce, est un assez beau gosse (on ne le vérifie qu'à la fin, mais on l'a deviné tout de suite). Galeriste, il fait dans le post-Duchamp, vend des lubies et des gadgets. Mais c'est la crise, les dettes. En filigrane du roman d’aventures, Jean Echenoz dresse un tableau cocasse du milieu de l'art. Fric et chiqué, bobards. Ferrer campe un quidam assez grandiose, côté femmes. Il excelle. II ouvre le bec. Elles tombent. Laurence. Victoire, Bérangère, Sonia. Hélène. Les prénoms sont importants car assortis de portraits rapides et suggestifs. Identité bien épinglée. Or, une des réussites du roman tient à cette question de l'identité. Hélène, l'ultime amante, est difficile à définir par exemple... Mais Delahaye, le collaborateur direct de Ferrer, lui, trimballe une dégaine impayable... Tout cela devrait nous inviter à la méfiance. Cette insistance sur les vêtements, visage... Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 992 843 ECH Livre Bibliothèque principale Littérature française Disponible Jérôme Lindon / Jean Echenoz
Titre : Jérôme Lindon Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean Echenoz, Auteur Editeur : Les Éditions de minuit Année de publication : 2001 Importance : 63 p. Format : 18 cm. ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7073-1774-2 Langues : Français (fre) Mots-clés : Livre de référence Résumé : Un auteur brossant le portrait de son éditeur ! Dans l'histoire de la littérature, on trouvera rarement pareils exemples. Quoiqu'il s'agisse plutôt ici de la rencontre d'un auteur avec son éditeur et non véritablement d'un portrait de ce dernier (comme pourrait l'indiquer le titre de l'ouvrage). Le Jérôme Lindon par Jean Echenoz rapporte en effet les relations entre l'un et l'autre, établies sur une vingtaine d'années. Des relations nées au début de l'année 1979, quand l'écrivain, après avoir essuyé les refus de tous les éditeurs parisiens, voit accepter son premier roman par le directeur des Éditions de Minuit. La toute première rencontre sera brève, entre un éditeur enthousiaste et un auteur intimidé.
Au fil des mois, des années, chacun gardant son rang, les rapports iront se rapprochant, à l'occasion d'un déjeuner au Sybarite, de conversations autour de Robbe-Grillet, de Claude Simon, de Duras, menées dans l'étroit escalier de la maison d'édition, haut et mince comme son patron. Ce premier roman passera inaperçu. Il faudra attendre le refus du suivant et la publication de Cherokee récompensé par le prix Femina pour que Jean Echenoz "fasse sa place en littérature". Cette place a évidemment peu d'importance dans cet ouvrage pudique, quand bien même l'écrivain sera couronné en 1999 du prix Goncourt pour Je m'en vais. Jean Echenoz masque ici son émotion pour mieux parler de Jérôme Lindon. Et d'apprendre ainsi que l'éditeur aime changer le titre des manuscrits, qu'il préfère le singulier au pluriel, qu'il a horreur des états d'âme, qu'il n'est pas un "père substitutif, confesseur ou thérapeute" mais demeure terriblement attaché à ses auteurs. Tout l'intérêt de ce petit recueil réside justement dans la pudeur. Celle de l'auteur, celle de l'écriture, dans ces à-côtés de l'histoire d'une rencontre, d'une relation peu ordinaire, entre un écrivain et l'une des grandes figures de l'édition, disparue au printemps 2001.
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 1277 848.08 ECH Livre Bibliothèque principale Littérature internationale Disponible